Diplomatie

Francophonie : un espace économique commun ?

Kako Nubukpo

Kako Nubukpo, l’ancien ministre togolais de la Planification a trouvé un nouveau job. Il a été nommé en milieu de semaine responsable de la ‘Francophonie économique et numérique’ par l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie).

M. Nubukpo bénéficiait jusqu’à présent d’un contrat d’un an en qualité d’enseignant à l’université d’Oxford (Grande Bretagne). 

L’OIF, crée à l’origine pour promouvoir la langue française et la culture, s’est muée progressivement en mini-ONU des pays francophones, principalement en Afrique. Elle cherche aussi à peser sur le plan économique avec l’espoir devenir une sorte de FMI pour la communauté francophone.

Certains reprochent à l'OIF de développer ces ambitions sans en avoir les moyens. D’autres conseillent à ce regroupement de pays plus ou moins francophones de se consacrer essentiellement au volet culturel en aidant au développement de l’éducation et en accompagnant l’Afrique à franchir le gap numérique.

De nouvelles idées fusent comme celle de créer un espace économique francophone considéré par plusieurs experts comme une forme de cadre de coopération néocolonial.

Dans une tribune publiée par Jeune Afrique en 2014, Kako Nubukpo avait estimé que l’addition simpliste de pays ou l’essentiel des populations ne parle en réalité pas le français mais d’autres langues, africaines ou non, conduit à créer l’illusion d’un espace économique commun qui représenterait 6 à 8% de l’économie mondiale.

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