A la veille de l’inauguration du nouveau canal de Suez à laquelle devrait assister le président Faure Gnassingbé, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a donné des précisions sur les nouvelles orientations de la politique de son pays à l’égard de l’Afrique.
Il a d’abord expliqué que l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans avait mis soudainement un terme à la coopération avec l’Afrique
Une erreur que le président Abdel Fattah Al Sisi a tenu à corriger rapidement, a-t-il expliqué.
‘Aujourd’hui, nous revenons en Afrique parce que le futur c’est l’Afrique. L’Egypte va intensifier ses investissements sur le contient et entretiendra des relations beaucoup plus étroites’, a souligné M. Shoukry
Pour le chef de la diplomatie égyptienne, l’ambition affichée est claire : une collaboration renforcée avec l’ensemble des pays d’Afrique, y compris le Togo, mais à la condition que cette région puisse assurer un climat de sécurité pour les investissements.
Le terrorisme islamiste qui frappe l’Egypte, l’Irak ou la Syrie n’a plus de frontières. Il se développe en Afrique de l’Ouest, au Nigeria, au Mali, au Cameroun, au Tchad, indique Sameh Shoukry. Il est donc impératif de mettre en œuvre une coopération sécuritaire.