Diplomatie

L’UA va saisir le Conseil de sécurité sur le Mali

L’UEMOA, la Cédéao et l’Union africaine ont décidé mercredi de saisir le conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Mali. Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, actuel président du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, avait fait le déplacement de Lomé pour évoquer cette possibilité.

C’est d’ailleurs l’UA qui est habilitée à introduire cette saisine.

Le communiqué final du sommet de l’UEMOA, publié mercredi soir, n’évoque à aucun moment cette hypothèse, se contentant de « saluer les progrès réalisés dans le processus de normalisation politique au Mali ».

Lors de son discours d’ouverture, le président Faure Gnassingbé avait plaidé pour une coopération étroite avec la Cédéao « pour une complémentarité agissante entre les deux institutions, dans la mise en œuvre du chantier paix et sécurité ».

Le recours au Conseil de sécurité pourrait permettre l’envoi d’une force militaire africaine, sous commandement mixte ONU/UA dans le Nord du Mali contrôlé par les Touaregs et des mouvements islamistes.

Mais on en est pas encore là.

Il faut, d’une part, obtenir l’appui des pays membres du Conseil de sécurité -dont le Togo est membre – et, d’autre part, trouver les moyens de financer une telle opération. L’UA à elle seule, n’en a pas la capacité. Enfin, certains pays africains pourraient afficher leurs réticences face à une telle intervention.

En photo : Denis Sassou Nguesso et Faure Gnassingbé mercredi à Lomé

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