A partir d’aujourd’hui, le Togo assume la présidence tournante du Conseil de sécurité. Il succède à l’Afrique du Sud. Cette prestigieuse fonction intervient dans un contexte particulièrement troublé avec le problème du nucléaire iranien, celui de la reconnaissance éventuelle d’un Etat palestinien et la crise en Syrie, objet d’une réunion spéciale mardi à New York.
La présidence du Conseil de sécurité est loin d’être un poste honorifique, c’est une position stratégique particulièrement importante.
C’est au Togo que revient le soin de piloter l’organe le plus influent de l’ONU ; qu’il s’agisse des débats publics et privés ou des résolutions.
Chaque pays à la tête de cet organe choisit également le thème central qui sera évoqué pendant le mois.
Le Togo a décidé de parler des menaces pour la paix et la sécurité internationale que représente la criminalité en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Une annonce faîte par le président Faure Gnassingbé le 24 janvier dernier.
Criminalité au sens large qui inclue le trafic de drogue, d’armes, le blanchiment au profit des cartels sud-américains et d’organisations terroristes. S’agissant du Sahel, la craintes viennent de la dissémination de l’arsenal libyen depuis la chute du régime Kadhafi.
Un débat public aura lieu sur cette question le 21 février.