Diplomatie

Les pays développés doivent renforcer leur appui à l’Afrique

Robert Dussey et Damtien Tchintchibidja jeudi à Bruxelles au dernier jour du sommet UE-Afrique

Le IVe sommet Union européenne s’est achevé jeudi en début d’après-midi à Bruxelles. La déclaration finale publiée à l’issue de 2 jours de discussion souligne que l'Afrique a accompli des progrès significatifs dans les domaines de la démocratie, de la gouvernance et des droits de l’homme. Elle a connu une importante croissance économique : de plus en plus de pays atteignent un statut de pays à revenu intermédiaire et attirent toujours plus d’investissements étrangers. Toutefois, cette croissance n'a pas été suffisamment inclusive et reste inégale, que ce soit d'un pays à l'autre ou au sein des pays mêmes. Le continent continue à faire face à d'importants défis.

Le Texte note qu’en Europe et en Afrique, les conflits et l'instabilité peuvent ruiner tous les efforts que nous faisons pour réduire la pauvreté et accélérer la croissance. 

L’UE et l’Afrique s’engagent à garantir un environnement transparent, démocratique, responsable, pacifique pour ceux que nous représentons et à défendre nos valeurs et objectifs communs dans la poursuite de la bonne gouvernance, de la démocratie et de l'Etat de droit. 

Afin de garantir la paix, il est apporté un soutien clair à l'Architecture africaine pour la Paix et la sécurité (AAPS). En vue de renforcer les capacités africaines à prévoir et à prévenir ou répondre aux crises, il a été convenu d’ opérationnaliser la Force africaine en attente et à reconnaître la Capacité Africaine de Réponse Immédiate aux Crises (CARIC) comme un dispositif transitoire et complémentaire à la Force africaine en attente, en vue de renforcer d'avantage la capacité de l'UA à répondre rapidement aux crises, ainsi que de renforcer le soutien au Système continental d'Alerte précoce.

CONF

Sans la paix et la sécurité, il ne saurait y avoir de développement ni de prospérité rappellent les deux parties.

Concernant la coopération, l’Union européenne reconnait que les pays développés devraient continuer à mobiliser des financements publics à des niveaux croissants depuis la période de financement du démarrage rapide conformément à leur engagement conjoint de mobiliser 100 milliards de dollars par an à l'horizon 2020 à partir d'une large variété de sources de financement, publiques et privées, bilatérales et multilatérales, y compris de sources alternatives, dans le contexte de l'adaptation et de l'atténuation, et de la transparence dans la mise en œuvre. 

Le Togo était représenté à ce sommet par une délégation dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, et comprenant le ministre de la Planification, Mawussi Djossou Semodji, la ministre du Commerce, Bernadette Legzim-Balouk,i les ambassadeurs du Togo auprès de l’Union européenne et de l’Union africaine, respectivement Félix Kodjo Sagbo et Virgine Amoko Kouvahe. On notait aussi la présence de Damtien Tchintchibidja et de Yawa Ahofa Kouigan, conseillers à la Présidence.

Le prochain sommet UE-Afrique aura lieu en 2017 en Afrique.

Information additionnelle

Déclaration finale.pdf

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