Kodjo Menan, le représentant du Togo aux Nations Unies, est arrivé mardi en Turquie où il participera à partir de jeudi à la deuxième conférence d’Istanbul sur la Somalie.
Plusieurs chefs d’Etat, le secrétaire général de l’ONU et des représentants de l’Union africaine y prendront part pendant deux jours.
Ce rendez-vous est important car la Somalie s’apprête en août à sortir de la période de transition politique avec l'adoption d'une nouvelle Constitution.
Pour les autorités togolaises, l’engagement de la communauté internationale en faveur de la paix et de la consolidation des institutions autorise à l’optimisme, même si des progrès restent encore à faire.
Lomé a récemment salué la mise en place à Mogadiscio des comités de sécurité de district et du plan d’action visant à prévenir le recrutement des enfants soldats, ainsi que l’adoption de la politique nationale pour la réconciliation et la stabilisation dans les zones nouvellement libérées. Il s’est également félicité de la création du Comité national pour promouvoir la réconciliation nationale et rétablir l’ordre public et la justice.
Le Togo recommande l’autonomisation des forces de sécurité avec une phase de formation des policiers et des militaires, la modernisation de la justice et du système pénitentiaire. Enfin, il est indispensable de mener une campagne de désarmement et d’intégration des ex-rebelles au sein des forces armées.
"Pour le Togo, cette conférence constitue une opportunité pour inciter la communauté internationale à rester mobilisée auprès des Somaliens et à agir de façon coordonnée pour que cette mobilisation demeure la plus efficace possible. », a indiqué mercredi à Lomé le ministre des Affaires étrangères, Elliott Ohin.
Rappelons que le Togo est membre non-permanent du Conseil de sécurité.