Diplomatie

Mali : passage de relais

Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), Kadré Désiré Ouédraogo (photo), a indiqué que la demande concernant la prise en charge de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) par les Nations Unies était actuellement examinée, rapporte mardi le site onutogo.org

"Lorsque l'ONU prendra en charge cette force, elle aura bien évidemment plus de moyens  logistiques et financiers que l'Union africaine (UA) et que la Cédéao", a-t-il déclaré.

La France a proposé mi-avril à ses partenaires du Conseil de sécurité d'adopter une résolution autorisant le déploiement au Mali d'une Mission de maintien de la paix au 1er juillet prochain si les conditions de sécurité le permettent.

La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) comprendra au maximum 11 200 soldats, "dont des bataillons de réserve capables de se déployer rapidement", et 1440 policiers. Elle prendra à cette date le relais de la MISMA (force panafricaine) "pour une période initiale de douze mois".

Le projet de résolution autorise aussi "les troupes françaises (...) à intervenir en soutien à des éléments de la Mission en cas de danger grave et imminent et à la demande du secrétaire général" de l'ONU Ban Ki-moon.

Le gouvernement français a indiqué qu'il allait maintenir au Mali de manière permanente une "force d'appui" d'un millier de soldats français chargée de lutter contre les groupes islamistes armés. L'armée française dispose aussi de bases arrières au Sénégal et au Tchad.

La résolution fixe certains critères, liés à la sécurité dans la zone d'opération des Casques bleus, pour autoriser le déploiement effectif de la Mission, dont "la fin des principales opérations de combat par les forces armées internationales" ainsi qu'une "nette réduction de la capacité des forces terroristes de constituer une menace importante".

Si le Conseil de sécurité détermine que ces conditions ne sont pas remplies, le calendrier de déploiement sera revu, souligne le projet de résolution qui devrait être adopté fin avril, selon des diplomates.

La Misma est composée de contingents africains provenant de plusieurs pays membres de la Cédéao, dont le Togo, qui a déployé sur place environ 500 militaires.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.