Diplomatie

Piraterie : le Conseil de sécurité s’empare du dossier

Le Conseil de sécurité de l’Onu se penchera au mois d’octobre sur le problème de la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée; une zone qui s’étend du Ghana au Gabon.

Les pirates qui opèrent dans cette zone semblent plus violents que leurs « collègues » du Golfe d’Aden, constatent les Nations Unies. S’il n’y a pas ou peu de prises d’otages en échange de rançons, comme c’est le cas au large de la Somalie, les équipages sont souvent maltraités et violentés.

L’Onu souligne que le phénomène de la piraterie maritime peut avoir des effets désastreux sur les économies de pays fragiles comme le Bénin et le Togo dont les ports constituent de véritables poumons économiques.

Lors du débat général en septembre dernier à New York, certains officiels africains n’ont pas caché leurs craintes. Le Conseil de sécurité cite, notamment les propos du Premier ministre togolais, Gilbert Houngbo. : « Au moment où la sous-région ouest-africaine connait un regain de violence dû  au trafic de drogue et au terrorisme ambiant, l`on ne saurait admettre que nos côtes soient  prises en otage par des pirates comme c’est le cas récemment dans les eaux aux larges du Benin et du Togo.  J’en appelle à une coopération plus étroite entre tous les pays afin de  combattre efficacement ce nouveau phénomène ». 

Pour lutter contre la piraterie, une coopération militaire a été établie entre le Togo et les Etats-Unis (Africa Partnership Station) et avec la France.

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