Diplomatie

Pressions sur la France

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a exigé de la France qu'elle négocie le sort de ses cinq otages au Mali directement avec Oussama ben Laden, dans un message en cours d'authentification par le ministère des Affaires étrangères, qui n'a pas souhaité le commenter vendredi.
Le chef d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdel, a formulé cette revendication dans un enregistrement audio diffusé jeudi soir par la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE, exigeant en même temps que la France retire ses troupes d'Afghanistan pour libérer les otages qu'elle retient.
"Toute forme de négociation sur ce sujet à l'avenir sera conduite avec personne d'autre que notre Sheikh Oussama ben Laden (...) et selon ses conditions", déclare le dirigeant d'Aqmi.
"(Si vous) voulez que vos citoyens qui sont prisonniers chez nous soient sains et saufs, alors vous devez vous dépêcher et retirer vos soldats d'Afghanistan selon un calendrier précis que vous rendrez public", ajoute Abdelmalek Droukdel, selon la retranscription du SITE.
Dans la nuit du 15 au 16 septembre, cinq Français, un Togolais (Alex Kodjo Awonado) et un Malgache, pour la plupart collaborateurs du groupe nucléaire français Areva et d'un de ses sous-traitants, ont été enlevés à Arlit, dans le nord du Niger. Leur enlèvement a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui les aurait emmenés au Mali.

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