Eco & Finance

7% de croissance en 2015

Les membres du gouvernement et les milieux d’affaires sont depuis lundi en séminaire à Lomé pour élaborer un plan d’action destiné à redynamiser le secteur privé.
« Nous estimons que seul le dialogue peut permettre au gouvernement et aux opérateurs économiques de définir les stratégies de relance » a déclaré Kossivi Naku, le président du Conseil national du patronat togolais.
Vendredi dernier, lors d’un dîner-débat avec les hommes d’affaires, le Premier ministre Gilbert Houngbo avait annoncé la création d’une structure permanente d’échanges entre les autorités et le secteur privé.
A l’ouverture des travaux du séminaire, M. Houngbo a rappelé aux opérateurs la volonté du chef de l’Etat et du gouvernement d’entretenir une concertation régulière avec le Patronat et les entreprises.

Voici la déclaration du Premier ministre
Si une grande partie du quinquennat 2005-2010 a vu une portance marquée par le côté social de nos budgets successifs de nos DSRP, il est bien évident que c’était en réponse à la situation qui prévalait.
Il est clair que le quinquennat 2010-2015 doit être celui de la croissance soutenue.
Nous avons le devoir de parvenir, d’ici 2015, à au moins 7% de croissance.
Nous sommes actuellement autour de 2,5%. Si l’on veut espérer que la création de la richesse puisse véritablement et durablement contribuer à l’éradication de la pauvreté dans notre pays, nous devons impérativement parvenir à une croissance de 7%.
Et si nous voulons atteindre cet objectif, nous devons nous pencher sur les différents leviers de notre économie et donc savoir écouter le secteur privé, savoir écouter, savoir discuter et trouver des solutions à nos problèmes.

Le Togo est sur la bonne voie

J’insiste plus sur la concertation.
Le budget 2009 a consacré une bonne partie à l’apurement de la
dette intérieur, beaucoup plus que nous l’avions annoncé au moment où le budget avait été approuvé en décembre 2008 ; le budget 2010 va continuer encore dans ce sens.
L’Etat est en train de chercher par tous les moyens à régler les problèmes que nous connaissions et favoriser l’éclosion de notre secteur privé.
L’atelier de ce jour est crucial pour nous par rapport à notre stratégie de relance du secteur.
Le prochain rendez-vous qui compte aussi pour nous c’est le rapport « Doing Business » de la Banque mondiale. Nous savons que nous avons aussi des défis à relever au niveau de la recherche de l’équilibre l’objectif économique de la fiscalité et l’objectif financier de la perception des taxes. Il nous faut toujours rechercher cet équilibre au moment même où notre pays est sur la bonne voie pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE. »

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