Eco & Finance

Cacao : réconcilier des intérêts parfois divergents

Les députés togolais viennent de donner quitus au gouvernement pour ratifier l’accord international sur le cacao. Ce document, d’une validité de 10 ans, est censé rendre le commerce de cette denrée plus juste et durable.

L’objectif est de fournir un moyen de réconcilier les intérêts parfois conflictuels des producteurs de cacao, des exportateurs, des pays importateurs et des multinationales qui transforment les fèves de cacao.

L’accord international, qui est basé sur un consensus parmi les parties, abandonne les mécanismes régulateurs tels que les quotas de production, les stocks tampon et d’autres mesures de soutien des prix. Toutefois, les faibles revenus des petits producteurs sont largement reconnus comme étant le défi le plus important pour l’économie mondiale du cacao. 

Pour la CNUCED ( Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), parrain de l’accord, les prix doivent être suffisamment rémunérateurs pour les producteurs, et la production plus efficace, afin de leur garantir un revenu décent.

Messan Ewovor, le ministre de l’Agriculture, explique que la ratification par le Togo de l’accord international sur le cacao va permettre de bénéficier d’un instrument de coopération internationale nord-sud qui reflète la volonté de ses parties contractantes de faire collectivement front aux enjeux et aux défis de la nouvelle configuration de l’économie cacaoyère mondiale ».

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