Eco & Finance

Clinton soutient l'AGOA, dernier mot au Congrès

Le Sommet de l’AGOA s’est achevé vendredi à Lusaka. Si les discussions ont permis de faire le point sur l'Agoa (Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique), les délégués africains se sont inquiétés de la fin programmée de ces dispositions particulières prévue en 2015.

L’African growth and opportunity act est une législation permettant à 37 pays africains d'exporter sans droits de douane aux Etats-Unis, depuis 2000 et jusqu'en 2015, si les bénéficiaires respectent les normes fondamentales de la démocratie et le libre marché.

Si le Département n’est pas hostile à une prolongation de ces accords, c’est au Congrès à prendre la décision. Et c’est là où ça risque de coincer car compte tenu de la situation économique délicate aux Etats-Unis, les élus pourraient être tentés de revenir à des mesures protectionnistes.

En tout cas, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a fait le forcing en se rendant vendredi à Lusaka. Elle a déclaré que son pays entendait accroître les relations commerciales entre les Etats-Unis et l'Afrique, un continent où la Chine s'est récemment taillée la part du lion.

Le Togo était représenté à la rencontre par son ambassadeur à Washington, Kadangha Limbiyé Bariki et par le directeur de Cabinet du ministère du Commerce.

Le Togo est bénéficiaire de l’AGOA depuis avril 2008. Mais pour le ministre togolais du Commerce, Ahoomey-Zunu Séléagodji, il est encore trop tôt de parler de « bénéfices réels » pour son pays.

"Notre pays est devenu éligible seulement en avril 2008 et toutes les dispositions sont en train d'être prises pour permettre à nos opérateurs économiques de pouvoir exporter sous cette loi", a-t-il souligné samedi dans une interview à l’Agence Xinhua.

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