Ingrid Awadé, la directrice générale de la Délégation à l’organisation du secteur informel (DOSI), a annoncé mercredi à Kara (Nord du Togo) la création d’une mutuelle des commerçants et artisans.
Elle bénéficiera de l’accompagnement de la DOSI, du FNFI (Fonds national de la finance inclusive), de la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale), de la CAMEG (centrale d’achat des médicaments essentiels et génériques) et d’un certain nombre de ministères.
Une structure de même nature avait été lancée il y a 6 mois en faveur des conducteurs de taxi-motos.
La finalité est de sortir de la précarité des milliers de Togolais qui évoluent dans ce qu’il est convenu d’appeler l’économie populaire.
‘La vocation de la DOSI est d’offrir aux travailleurs du secteur informel des avantages leur permettant d’exercer leur métier dans de meilleures conditions et dans la sécurité’, explique Mme Awadé.
En dépit des efforts croissants déployés par les autorités togolaises en vue d’analyser l’économie informelle, les activités correspondantes demeurent insuffisamment mesurées voire non enregistrées dans les comptes nationaux. On estime que l’économie informelle représente aujourd’hui entre 40 % et 75 % du PIB. Ce secteur emploie entre 50 % et 80 % de la main-d’œuvre disponible.