Lomé accueille depuis mardi un colloque international sur l’adaptation du commerce aux dynamiques urbaines.
Il est organisé par le département de géographie de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Lomé.
Y participent des professeurs des universités Félix Houphouet-Boigny (Abidjan), de Yaoundé, de Paris 8 et de Créteil (France).
Sous l’action conjuguée d’une plus grande mobilité des consommateurs et de l’émergence d’un commerce de périphérie, la structure commerciale s’est profondément transformée.
‘Les grandes villes africaines ont connu un développement démographique et spatial inouï à tel point que leur développement n’a pas être contrôlé. Les besoins en terme de mobilité et de commerce de périphérie ont apporté de nouvelles mutations. De fait, l’appareil commercial doit s’adapter à la nouvelle configuration des cités’, explique Kossiwa Zinsou-Klassou, l’organisateur de la rencontre.
La capitale togolaise est le parfait exemple de ces évolutions majeures. La ville occupait 550 hectares en 1950 ; elle est passée à 30.000 en 2010. Et ce n’est pas terminé.
Les participants vont débattre de l’étalement urbain et des nouvelles formes de commerce. Il sera également question du commerce informel et électronique et de l’aménagement urbain.
Le business informel joue un rôle essentiel dans l’économie et est pourvoyeurs d’emplois.
Ces dynamiques commerciales interrogent les chercheurs en géographie et en sciences humaines et sociales en général, sur les acteurs de ces changements, qu’ils soient détaillants ou grossistes, petits commerçants ou grands distributeurs, sur les formes spatiales qui surgissent dans les périphéries et les espaces périurbains sous équipés commercialement.
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