Eco & Finance

Conteneurs en service express

Laurent Tamegnon (photo), le président de l'association des entreprises de la zone franche (Asozof) vient juste de rentrer de Bruxelles où il a participé à une réunion organisée par les Douanes belges en compagnie de représentants de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo et du Patronat.

Republicoftogo.com: Quel était le thème des discussions de Bruxelles ?

Laurent Tamegnon: Il y a en Belgique, un nouveau système qui favorise la sortie rapide des conteneurs des ports. Tout cela passe par un Conseil des opérateurs économiques agréés. Nous souhaitons nous en inspirer de cette expérience au Togo et le mettre en place très rapidement.

Republicoftogo.com: Dans le cas spécifique du Togo, comment éviter la fraude ?

Laurent Tamegnon: Nous allons organiser un forum national des opérateurs économiques pour leur expliquer le processus par lequel ils pourront intégrer ce Conseil et bénéficier de ces avantages. 

Le processus de sélection des entreprises qui pourront faire partie de ce Conseil sera très rigoureux. Nous savons effectivement que des gens ont le goût du gain facile et qu’ils pourraient être tentés de frauder, mais les critères d'intégration seront tels qu'une fois sélectionné, l'opérateur ne voudra vraiment pas s’amuser à ça. 

Republicoftogo.com: En ce qui concerne la législation en zone franche comment améliorer les choses ?

Laurent Tamegnon: L'année 2011 n'a pas été facile pour les entreprises de l'Asozof en raison de la loi de finance 2009, mais aujourd'hui avec l'adoption des nouveaux statuts de la Zone franche, le chemin est balisé pour un meilleur devenir. 

Nous avons déjà près d'une trentaine d'entreprises qui souhaitent avoir leur agrément pour intégrer la zone franche. Pour 2012, notre première démarche sera l'adoption d'une nouvelle convention collective spécifique aux sociétés de la Zone franche. Nous allons bénéficier de l'appui du Bureau international de travail (BIT). Je pense qu'elle sera effective au cours de l'année 2012.

Je peux vous assurer que les entreprises ont fait beaucoup d'efforts pour offrir de meilleures conditions aux travailleurs du secteur. Avant même la signature de la convention collective, un Smig à 35.000 Fcfa et même plus est appliqué par de nombreux opérateurs.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.