L’Afrique ne représente toujours que 5 % du commerce maritime mondial et moins de 2 % du trafic conteneurisé de la planète, mais les volumes traités ont été multipliés par quatre, en ligne avec la croissance économique du continent, elle-même stimulée par les échanges avec l’Asie. Dans un dossier consacré aux ports africains, à paraître lundi, Jeune Afrique indique que plus d’une cinquantaine de milliards de dollars ont été investis pour que l’Afrique s’équipe de terminaux ultra modernes et entièrement automatisés comme en Asie et en Europe.
Au Togo, près d’un milliard d’euros a été consacré à la modernisation du port autonome de Lomé par deux opérateurs privés, le Groupe français Bolloré et Lomé Container Terminal (LCT).
Dans le sillage des porte-conteneurs, toujours plus gros et toujours plus nombreux à remonter les côtes africaines, se redessine la carte maritime du continent. Et c’est presque dans une course contre la montre que s’est lancée l’Afrique depuis cinq ans pour réaliser son rattrapage portuaire , souligne l’hebdo.
Jeune Afrique N°2811