Le ministre du Tourisme, Silly Batienne Kpabré (photo), participe depuis lundi à Ouagadougou, à la 51e réunion de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique. 30 ministres du Tourisme participent à la réunion.
Au centre des discussions, la question de l’écotourisme, de ses perspectives de développement en Afrique et des moyens d’en tirer profit pour les économies locales.
Chaque pays devra soumettre un projet cohérent de tourisme vert pour espérer recevoir des aides de l’OMT.
Le Togo ne peut prétendre rivaliser avec le Sénégal ou la Thaïlande ; le tourisme balnéaire de luxe n’est pas son point fort ; en revanche, il a pour lui une nature préservée, des sites d’exception comme le pays Tamberma très en vogue auprès des touristes européens. Reste à développer des infrastructures à l’intérieur du pays à l’instar des lodges d’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe.
Enfin dernier point vital, le Togo devra trouver une solution pour amener les touristes sur place à des conditions tarifaires avantageuses. Quand on connaît le prix d’un billet entre l’Europe et Lomé, il y a encore du travail.