Eco & Finance

Investir ou pirater, il faut choisir

La fraude représente 20% du CA annuel

La Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) s’attèle à l’extension du réseau dans la périphérie de Lomé et dans les régions rurales. Elle prévoit d’investir 40 milliards de Fcfa.

Mais ses résultats financiers sont plombés par la fraude à large échelle à laquelle se livrent de nombreux utilisateurs qui s’alimentent à partir de branchements pirate, ce qu’on appelle les toiles d’araignées.

‘Les branchements anarchiques ne sont tolérables ni à Lomé, ni à l’intérieur du pays’, a répété mardi Bolidja Tiem, le directeur de la planification et des investissements à la CEET.

Le raccordement des banlieues et des villages est une nécessité pour améliorer la qualité de vie des habitants. La finalité n’est pas d’encourager le piratage, mais d’assurer la fourniture d’un service public de qualité qui doit être payé, explique-t-on auprès de la Compagnie.

Il appartient donc aux consommateurs de faire preuve d’un minimum de civisme.

Plus la fraude se développera et moins la CEET aura les moyens d’assurer de nouveaux investissements et d’entretenir le réseau.

En 2015, la fraude a fait perdre à l’opérateur plus de 20 milliards.

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