Un petit tour au marché des voitures d’occasion au port de Lomé donne une idée assez précise de l'état du parc automobile au Togo.
Des véhicules qui ont au minimum 10 et plus généralement entre 20 et 30 ans.
Ils sont la cause de nombreux accidents mortels et contribuent à une dégradation accélérée des chaussées, c’est particulièrement vrai pour les poids lourds.
Le gouvernement veut inverser la tendance et rajeunir le parc.
Une réunion s’est tenue jeudi avec les banques, les organismes de crédit et les compagnies d’assurances.
Si une écrasante majorité de Togolais achète de l’occasion, c’est qu’il n’a pas d’autre choix.
L’accès au crédit à la consommation est quasi impossible si l’on ne dispose pas de revenus récurrents, d’un emploi fixe et de garanties
Les pouvoirs publics travaillent sur différentes pistes comme une plus forte implication des banques et des organismes de crédit – pour leur moment encore très frileux – et une exonération de la TVA sur l’importation des véhicules neufs.
Autre idée évoquée, celle de n’autoriser l’importation que de voitures, bus ou camions de moins de 5 ans. Ce que fait déjà le Maroc, par exemple.