Les fraudes constatées sur le réseau électrique ont représenté un manque à gagner de 20 milliards de Fcfa pour la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) en 2012, soit près de 20% de son chiffre d’affaires. Et c’est autant d’argent qui pourrait être utilisé pour l’alimentation d’une centaine de villages.
Si le bidouillage des compteurs est surtout le fait de particuliers, la CEET a observé que même des entreprises industrielles et des hôtels sont dans l’illégalité.
Alors comment sévir ? Pas facile car rien dans le Code pénal n’est prévu. Le vol de courant électrique est assimilable au vol d’un poulet, c’est à dire peu ou pas sanctionné.
Le directeur général adjoint de la CEET, Ayao Amoussou-Kpéto, souhaite que ce délit soit reconnu comme tel et sévèrement puni.