Le secteur privé ne faut pas de politique, mais il est directement impacté par les soubresauts de la vie politique. Notamment depuis le déclenchement de la protestation il y a près de trois mois.
En conseil des ministres mercredi, le chef du gouvernement a fait le compte-rendu d’une réunion tenue récemment avec les responsables d’entreprises.
‘Il faut noter que cette rencontre qui a aussi pour objectif essentiel de prêter oreille attentive aux préoccupations des acteurs du secteur privé a permis à ces derniers d’évoquer, avec amertume, les conséquences négatives des manifestations de rues sur le bon déroulement de leurs activités’, indique le communiqué officiel.
Les opérateurs ont souligné l’incidence directe de cette situation sur l’emploi et sur l’économie nationale.
Le Togo ne peut se permettre de voir le processus de relance économique plombé par l’instabilité.
Il est normal et tout à fait démocratique pour l’opposition d’exprimer ses opinions, de manifester, de critiquer. Sans toutefois handicaper lourdement un pays qui a besoin de croissance et d’emploi.
C’est une énorme responsabilité que l’opposition doit bien mesurer.
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