Eco & Finance

La révolution verte

L'objectif est de doubler le revenus des agriculteurs grâce à la modernisation du secteur

1.250 milliards de Fcfa seront investis dans les dix prochaines années pour accompagner le développement du secteur agricole. 

Un peu moins de la moitié proviendront d’investissements privés.

Le Programme d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN) prévoit d’injecter 75 milliards par an. La deuxième phase sur la période 2017-2026 est examinée ce lundi avant validation en présence du Premier ministre, Komi Selom Klassou.

Les investissements publics se concentreront sur la réalisation d’infrastructures de production, le soutien à la planification et à la gestion des unités spatiales de développement agricole, le soutien à la formation agricole, au recours aux nouvelles technologies.

La stratégie est globale et prévoit aussi un accompagnement des producteurs : octroi de subventions directes, lignes de crédit, notamment.

Pour mobiliser les fonds privés, les pouvoirs publics entendent développer l’agro industrie et multiplier les agropoles à travers le pays.

Le PNIASAN devrait permettre la création de 15.000 nouveaux emplois directs. A terme, l’indice de pauvreté rurale pourrait passer de 55 à 27%.

Cet ambitieux programme table sur l’amélioration de la balance commerciale agricole de plus de 25% et une hausse de 10% du revenu moyen des exploitations familiales.

Au Total, 2 millions de Togolais sont concernés par cette nouvelle politique agricole.

GROP

Le secteur agricole contribue à hauteur de 32% au PIB et participe à 20% des recettes d’exportation. Il occupe plus des 2/3 des actifs.

‘En tirant des leçons de la mise en œuvre du Pniasan, la stratégie future reposera quant sur la mise en œuvre d’instruments financiers techniques et réglementaires visant à inciter les acteurs publics et privés à faire des efforts pour valoriser les potentialités environnementales, économiques et sociales du Togo, a déclaré M. Klassou. 

L’objectif est de parvenir d’ici 10 ans à un taux de croissance agricole moyen de10% et un doublement du revenu des agriculteurs

La nouvelle orientation vise à développer une agriculture moderne, à haute valeur ajoutée qui garantisse la sécurité alimentaire. Ce secteur doit devenir fort, compétitif et naturellement inclusif.

Les partenaires financiers comme la Banque africaine de développement (BAD) ont promis une forte mobilisation.

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