Des experts des 15 États membres de la Cédéao et des fabricants et distributeurs d’engrais discutent depuis mercredi à Lomé de la possibilité d’imposer un label qualité sur la production régionale
L’objectif est de parvenir à la traçabilité des circuits de fabrication et de commercialisation sur le marché communautaire grâce à un cadre juridique.
«La libération de l’importation et la distribution des engrais dans plusieurs pays ouest africains sans contrôles appropriés a entraîné l’émergence de problèmes de qualité des produits qui risquent de contrarier les efforts de restauration ou de maintien de la fertilité des sols dans la sous-région », a déclaré Ousseini Salifou, le Commissaire en charge de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en eau à la Cédao.
Pour le ministre togolais de l’Agriculture, Messan Ewovor, ces dispositions communautaires sont de nature à protéger les paysans contre l’insécurité alimentaire et leur permettra de disposer d’engrais certifié et à un prix accessible.