Verra-t-on bientôt des parcs d’éoliennes le long des côtes ou en mer; les bâtiments de Lomé seront-ils prochainement recouverts de panneaux voltaïques ? Pas impossible si l’on suit l’analyse de Lamine Diop, un expert de l’Organisation Islamique pour l’Education, la Science et la Culture (ISECO) qui vient d’effectuer une mission d’une semaine au Togo. Objectif : offrir aux investisseurs privés un cadre attrayant en matière n’énergies renouvelables.
Il a eu une série d’entretiens avec les responsables de la CEB (Communauté électrique du Bénin) et de la CEET (compagnie d’électricité du Togo.
Republicoftogo.com : Existe-il un marché des énergies renouvelables au Togo ?
Lamine Diop : La réponse est oui. Le Togo a une façade côtière venteuse, c’est un atout pour les éoliennes. La bio-masse, le solaire et l’éolienne sont sont autant de secteurs à développer.
Le Togo devrait avoir la possibilité se lancer dans la promotion des énergies renouvelable pour venir appuyer les besoins en énergie de clients, particuliers et industries.
Le Togo s’est contenté jusqu’à présent de donner la priorité à la production d’électricité classique, ce qui est assez logique et on retrouve d’ailleurs la même situation dans la plupart des pays d’Afrique. Il faut maintenant que les autorités définissent une politique énergétique qui prend en compte l’ensemble de la filière.