Eco & Finance

Le gazoduc d'Afrique de l'Ouest est-il viable ?

Sur le papier, le projet est idéal

La réunion des ministres de l’Energie des pays participants partie prenante du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest sont réunis depuis vendredi à Lomé. Ils sont 4 au total, le  Nigéria, le Bénin, le Togo et le Ghana.

Conçu pour assurer le transport du gaz naturel du Nigéria vers le Bénin, le Togo et le Ghana, le gazoduc (Wapco) traverse une période de difficile.

Le Wapco n’a jamais été en mesure de fournir les volumes promis de 120 millions de mètres cubes/jour.

Au Togo, la centrale thermique opérée par l’Américain ContourGlobal, conçue pour fonctionner principalement au gaz naturel, est contraint d’utiliser du fioul lourd, beaucoup plus cher.

Les experts estiment que le gazoduc ne sera jamais en mesure d’atteindre la production maximale et certains opérateurs envisagent même de se tourner vers le gaz liquéfié. 

Un plan de redressement assorti d’un chronogramme d’exécution a été adopté par le comité des ministres en octobre 2016.

La rencontre de Lomé permettra de faire le point sur le plan de redressement et d’examiner les moyens techniques de pousser progressivement la distribution

D’ici fin février 2018, tous les arriérées seront épurés y compris ceux de la Volta Région. C’est notre devoir de nous battre, de chercher et de trouver des solutions et ne jamais baisser les bras, pour faire avancer ce projet’, a indiqué Boakey K. Agyarko, le ministre ghanéen des Mines et de l’Energie.

Marc Ably-Bidamon, le ministre togolais de l'Energie, espère aboutir à une véritable renaissance du projet. Le fonctionnement à plein régime du gazoduc est synonyme de plus d’énergie pour la population et à moindre coût. 

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