Eco & Finance

Le meilleur résultat depuis la crise financière

Bernd Scheifele, le président du directoire de HeidelbergCement

Le fabricant allemand de matériaux de construction et de ciment HeidelbergCement ambitionne de faire mieux en 2014 qu'en 2013, exercice freiné par des effets de change négatifs malgré une hausse de l'activité.

Le groupe vise une hausse de son chiffre d'affaires, de son résultat opérationnel et de son bénéfice net "sur une base comparable, c'est-à-dire hors effets de change et de consolidation et hors éléments exceptionnels", a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué à l'occasion de la publication de son rapport annuel.

L'essentiel de ses résultats en 2013 avait déjà été publié par avance début février. HeidelbergCement a dégagé un chiffre d'affaires annuel presque inchangé sur un an (-0,6%) à 13,94 milliards d'euros, et un résultat opérationnel de 1,61 milliard (+0,2%). En excluant le fort impact des taux de change et tout changement de périmètre, ceux-ci auraient augmenté respectivement de 3,4% et de 5,2%.

Sa marge opérationnelle a légèrement progressé, de 11,4% à 11,5%.

Son bénéfice net a lui bondi de 79% à 945 millions d'euros, ce qui conduit le groupe à proposer à ses actionnaires un dividende en hausse, de 0,60 euro par action au titre de 2013 après 0,47 euro par titre pour 2012.

"Nous avons atteint en 2013 notre meilleur résultat depuis la crise financière", s'est réjoui son patron Bernd Scheifele, cité dans le communiqué, évoquant la contribution de son programme de réduction des coûts baptisé FOX 2013, la hausse du prix de ses produits et une diminution des éléments exceptionnels.

Deux usines en construction au Togo

Le groupe s'est montré confiant pour l'année en cours. "Nous allons profiter en 2014 de l'évolution économique dans les pays industrialisés, en particulier en Amérique du Nord, en Grande-Bretagne, en Allemagne et Europe du Nord", où HeidelbergCement réalise actuellement presque 50% de son chiffre d'affaires, a affirmé M. Scheifele.

HeidelbergCement compte également renforcer sa présence dans les pays émergents. "Nous allons poursuivre notre stratégie de développement ciblé de nos capacités de ciment dans les marchés en croissance", a indiqué le patron.

La société s’est implantée au Togo où elle construit deux usines. La première, située à Tabligbo,  produira 1,5 million de tonnes de clinker par an et la seconde, implantée à Dapong, 200.000 tonnes de ciment annuellement. L’investissement est conséquent, plus de 300 millions de dollars.

Ces projets, qui créeront à terme 1.300 emplois directs, sont en partie financés par la SFI (Société financière internationale-Groupe de la Banque mondiale).

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