Si la coopération entre la Chine et l’Afrique est largement dominée par les entreprises publiques, le secteur privé est de plus en plus actif sur ce continent.
Selon des statistiques du ministère chinois du Commerce, le volume du commerce entre la Chine et l'Afrique a atteint 170 milliards de dollars en 2017, en hausse de 14% par rapport à l’année précédente.
Les investissements issus des entreprises privées ont également connu une croissance rapide et deviennent progressivement une nouvelle force, souligne Qian Keming, vice-ministre du Commerce.
Le nombre d'entreprises à capitaux chinois en Afrique a dépassé les 10.000 et 80% d'entre elles appartiennent au secteur privé.
Au Togo, ce sont essentiellement des sociétés d’Etat qui sont sur place pour des projets financés par l’Exim Bank of China ou via des dons.
Mais les opérateurs privés commencent à s’intéresser à ce marché, à la fois pour son potentiel national – dans l’agriculture par exemple – mais aussi pour sa position géographique, porte d’entrée naturelle vers les pays de l’hinterland.
Raison pour laquelle, le président Faure Gnassingbé a multiplié les rendez-vous lors de son récent séjour en Chine. Il a rencontré de nombreux dirigeants d’entreprises privées déjà présentes en Afrique ou souhaitant s’y implanter.