Eco & Finance

Les PPP, alternative à l’aide publique au développement

Hervé Assah

Parfois critiqué, mais la plupart du temps encouragé, le Partenariat public privé (PPP) permet à des pays à faibles revenus de se doter d’équipements publics et d’infrastructures au meilleur coût. Au Togo, on peut citer l’exemple de la centrale électrique de Lomé, financée et gérée par l’américain ContourGlobal. A terme, l’Etat en deviendra propriétaire.

Une formule gagnant-gagnant appuyée par la Banque mondiale. 

Mais ces PPP ne doivent pas se faire dans n’importe quelle condition, ils doivent être encadrés.

Le gouvernement a lancé un processus de  réflexion pour parvenir à un cadre légal et institutionnel adapté.

‘Il s’agit d’amener le secteur privé à prendre sa place, la place qui lui revient dans l’économie nationale. Le gouvernement a décidé de mettre en place un cadre de réflexion sur ce mode de financement qui devra lui permettre de mieux orienter les investissements publics vers les secteurs sociaux’, explique Adji Otèth Ayassor, le ministre de l’Economie et des Finances.

Pour Hervé Assah, le représentant de la BM au Togo, de nombreux pays, même les plus réticents, seront contraints d’y arriver en raison de la baisse de l’aide publique au développement. Il faut trouver des alternatives pour continuer à financer le développement.

La Banque mondiale appuie le programme de mise en œuvre des PPP. Une fois ce travail achevé, le Togo sera le 3e pays de la sous région, après le Mali et le Sénégal, à se doter d’un tel instrument.  

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