Eco & Finance

Les ambitions énergétiques du Togo

Recours massif au secteur privé

Une table ronde consacrée à la nouvelle stratégie d’électrification du Togo s’ouvre ce mercredi à Lomé.

Des représentants de la Banque mondiale (et de la SFI), de la BAD et de la GIZ (Coopération allemande) seront présents.

Les travaux seront ouverts par Faure Gnassingbé qui aura à ses côtés Ségolène Royal, l’envoyée spéciale de la France pour l’Alliance solaire Internationale (ASI) et Amadou Hott, le vice-président de la Banque africaine de développement en charge des questions énergétiques.

‘Ambitieuse et volontariste, la nouvelle stratégie d’électrification découle directement de la vision du président de la République, et est considérée comme une des plus novatrices sur le continent’, souligne-t-on de source officielle.

Elaborée par le ministère des Mines et de l’Énergie, avec le soutien de la Société Financière Internationale (Banque mondiale), la stratégie vise à parvenir d’ici 2030 à l’électricité pour tous.

Pour atteindre cet objectif, les pouvoirs publics comptent à la fois sur la promotion des énergies nouvelles, dont le solaire, et une bonne combinaison technologique entre l’extension du réseau et les solutions hors réseaux (off-grid) comme les kits solaires et les mini centrales solaires).

VIZU

Campagne réalisée par le ministère de l'Energie

La table ronde de deux jours va réunir les bailleurs de fonds et les investisseurs privés nationaux et internationaux. 

Selon la liste communiquée par les organisateurs, les sociétés EDF Energies Nouvelles, Engie, Siemens, Green Light Planet, Mekta, BBOXX, Fenix International, Sunna Design ont confirmé leur présence.

La stratégie s’articule en trois étapes dont la première appelée ‘phase de démonstration’ consistera à affirmer le leadership sous-régional du Togo et démontrera sa capacité à réaliser les objectifs. Entre 2018 et 2020, l’objectif est de faire passer le taux d’électrification de 40% à 50%.

Pour cette première étape, les autorités comptent lever 180 milliards de Fcfa.

Au total, l’ambitieux projet est estimé à 1000 milliards de Fcfa sur 12 ans dont 50% viendront du secteur privé.

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