Eco & Finance

Les bons chiffres d’Asky

Quelques semaines après son lancement, la compagnie Asky dont le siège est au Togo, affiche des résultats encourageants. Sans réelle publicité et dans l’attente de droits de trafic vers certaines destinations africaines, Asky enregistre des coefficients de remplissage satisfaisants. C’est ainsi que le vol quotidien Lomé/Brazzaville/Cotonou/Lomé flirte avec les 60%.
Un début prometteur après seulement une vingtaine de jours d’exploitation.
La compagnie, dont l’opérateur et actionnaire est Ethiopian Airlines, attend désormais les autorisations de deux pays très importants, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, mais le peu d’empressement manifesté à Dakar et à Abidjan suscite des interrogations. S’agit-il de protéger le marché local ou est-on confronté à une administration particulièrement tatillonne.
A quoi bon parler d’intégration africaine si une compagnie qui y contribue grandement n’est pas autorisée à se poser dans un certain nombre de capitales.
Au siège de la compagnie à Lomé, l’atmosphère est sereine. On explique que le projet s’inscrit dans la durée. « Les autorisations ne devrait pas tarder ; peut-être une question de 15 jours tout au plus », assure, sous couvert d’anonymat, un cadre de la compagnie.
En photo (de gauche à droite) : Marc, chef de cabine et Serge, steward, en escale mercredi à l’aéroport Maya Maya de Brazzaville. La compagnie propose un vol quotidien vers la capitale du Congo

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