Le trafic d’essence pourrait faire perdre à l’Etat près de 33 milliards de Fcfa cette année. Une somme colossale. Rien que pour la période allant de janvier à août, le manque à gagner est de 20 milliards.
Des chiffres communiqués mardi par le Commissaire des douanes de l’Office togolais des recettes (OTR), Kodjo Adedze.
Autant d’argent qui ne pourra pas être investi dans des projets de développement.
Les pouvoirs publics ont décidé d’intensifier la lutte. Une convention a été signée entre l’Office togolais des recettes (qui regroupe la douane et les impôts) et le ministère de la Sécurité. Un partenariat qui va permettre de doter les forces de sécurité de moyens supplémentaires en matériel.
L’essence de contrebande est disponible à chaque coin de rue à un prix inférieur à celui des stations-services. Sa composition use les moteurs prématurément et est un facteur de pollution.