Eco & Finance

Pratiques anti-concurrentielles

Mardi, le ministre sénégalais des Transports, Karim Wade (photo), selon des propos rapportés par l’Agence APS (officielle) a annoncé la renégociation d’accords aériens avec certains pays de la région, dont le Togo. 

On pouvait donc s’attendre à un prochain accord autorisant Asky à poser ses avions à Dakar. Mais patatra. M. Wade a indiqué dans le même temps que concernant cette compagnie aérienne, la Commission de l’UEMOA avait donné raison au Sénégal de ne pas accorder des droits de trafic. On ignore ce que l’Union a fait valoir comme argument.

Le ministre a précisé dans la foulée que Senegal Airlines avait l’intention de desservir prochainement l’Europe et les Etats-Unis. 

Senegal Airlines a été lancée sur les cendres encore chaudes d’Air Senegal International (ASI).

Et c’est bien la source des problèmes pour Asky.

Depuis son lancement en janvier 2010, la compagnie régionale, basée au Togo et dont Ethiopian Airlines est le partenaire strtégique, n’est jamais parvenue à obtenir les droits de trafic sur Dakar. Et cela pour une simple raison, Senegal Airlines tente de protéger son marché.

On peut simplement s’étonner de ces pratiques anti-concurrentielles contraires, à priori, aux textes édictés par la Cédéao et l’Uemoa.

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