Le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) souffle sa première bougie. Il concerne 1,5 millions de producteurs et couvre 45. 000 hectares cultivables. Son coût : à 538 milliards de Fcfa, en partie financés par les partenaires internationaux comme la Banque Mondiale, du FIDA, de la BOAD et de la BIDC.
Le PNIASA comprend trois types d’interventions spécifiques dont l’objectif in fine est de parvenir à une croissance du secteur agricole de l’ordre de 6%. La finalité est aussi de réduire la pauvreté en milieu rural.
Globalement, le Programme ambitionne de booster la production de maïs, de manioc et de riz, de rénover les pistes rurales, de développer une irrigation moderne et de bâtir des magasins et des aires de stockages.
Les autorités souhaitent aussi renforcer la recherche et le conseil. Le recours aux nouvelles technologies pour les cultures vivrières, l’élevage traditionnel, la pêche continentale et l’aquaculture est l’option retenue.
Enfin, dernier volet de cette ambitieuse réforme, la mise en place d’une stratégie pour la transformation, la valorisation, l’accès au marché des cultures vivrières et l’appui aux cultures d’exportation.
Au Togo, la population vit majoritairement de l'agriculture.