Eco & Finance

Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents*

Le Premier ministre, Gilbert Houngbo, lancera, le 14 novembre, la 2e édition de la «Semaine mondiale de l’entreprenariat» (SEM), organisée en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), le ministère du Développement à la base et les universités de Lomé et Kara.

Parmi les activités proposées, l'initiation gratuite de 1000 jeunes aux techniques de base de la gestion, la remise des trophées de l’entrepreneur de l’année et des visites d’entreprises pour donner le goût de créer et d’innover.

«L’entreprenariat est à n’en pas douter un formidable levier de politique publique pour promouvoir une reprise riche en emploi, solidaire, soucieuse de l’environnement et qui contribue à réduire le chômage des jeunes au Togo », explique Pascal Edoh Agbové, président du Comité d’organisation.

Il a raison, mais il ne s’agit pas pour autant de nourrir une vision naïve de la création d’entreprises par de jeunes entrepreneurs. Ces derniers manquent souvent d’une expérience professionnelle suffisamment solide. Or, l’expérience est un facteur déterminant de l’échec ou du succès d’une création d’entreprise. Ils ont peu d’épargne personnelle et un accès difficile au crédit. Ils manquent du réseau et de l’entregent qui leur permettraient de développer leur affaire, qu’il s’agisse d’investisseurs, d’autres entrepreneurs ou encore de clients potentiels. Leur font également défaut les connaissances techniques de base – en gestion, marketing, droit – qui leur permettraient de faire mûrir et de concrétiser une bonne idée.

*Georges Bernanos

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