Afin de lutter contre l’érosion côtière, il est désormais interdit d’extraire du sable marin. Problème : des milliers de Togolais qui vivaient de cette activité, notamment dans la région d’Aného, se retrouvent sur le carreau.
Les pouvoirs publics, soutenus par la FAO, viennent de lancer une étude sur un projet de reconversion. L’objectif est triple : protéger le littoral, s’adapter aux changements climatiques et trouver une activité économique viable pour tous ceux qui vivaient jusqu’à présent de la vente du sable marin.
Il s’agit d’améliorer les conditions d’existence et moyens de production des communautés; de renforcer les communautés pour réhabiliter et conserver la biodiversité et les écosystèmes côtiers; de mettre en place des instruments juridiques et financiers susceptibles de favoriser les deux axes précédents, explique Antonio Isaac Monteiro, le représentant de la FAO au Togo.