Concepteurs et utilisateurs reconnaissent la faiblesse de l'outil
Développé par la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement), le logiciel Sydonia, adopté par le Togo, devait être la baguette magique des douanes et des transitaires. Mais le système n’est pas adapté, ont reconnu les utilisateurs.
Sydonia visait à réduire les délais de dédouanement, à faire établir les statistiques du commerce extérieur dans les meilleurs délais et à fournir des données fiables pour la lutte contre la fraude douanière, la contrebande et la contrefaçon.
Sur le papier, l’idée est bonne ; dans la pratique, elle l’est beaucoup moins.
Le système douanier automatisé qui fonctionne sous UNIX, se montre inadapté aux évolutions du commerce international et intra-régional, selon l’aveu de l’Organisation mondiale des douanes et la CNUCED.
Une trentaine de pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont réunis à Lomé pour décider de l’avenir de Sydonia.
Pas question de jeter le programme à la poubelle, mais de le faire profondément évoluer en prenant en compte les besoins des clients et les réalités des échanges sur le continent africain.
La réunion de Lomé permettra d’enrichir la réflexion sur une nouvelle version du système.
Après deux journées en garde à vue, Vincent Bolloré est ressorti mercredi soir du bureau des juges financiers parisiens avec une mise en examen pour ‘corruption’.
Le Togo a bénéficié pendant 3 ans du Cadre intégré renforcé (CIR), une initiative de l'organisation mondiale du commerce.
Le président Faure Gnassingbé s’est rendu mardi au CHU Sylvanus Olympio de Lomé, le plus grand hôpital du pays.
Les ministres de la Sécurité du Conseil de l’Entente ont validé ce weekend à Lomé le mécanisme ‘Entente Renseignements’.
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