Comportement hasardeux des grévistes

L’Union des fondateurs des écoles privées laïques du Togo (UFEPLAT) a fustigé jeudi le comportement des syndicats d’enseignants qui encouragent leurs élèves à manifester dans les rues de la capitale et dans d’autres villes de l’intérieur.

‘Où est la responsabilité sociale de l’enseignant dans tout ça ? Ce n’est pas acceptable. Ils ont fait des réclamations et le gouvernement leur a fait des propositions. Ils n’ont qu’à écouter le gouvernement et continuer les négociations’, a déclaré Alexandre Adjognon, le coordonnateur de l’UFEPLAT.

D’autant plus irresponsable que les grévistes du public tentent d’entraîner dans leur mouvement les élèves du privé, un secteur qui n’est pas affecté par les arrêts de travail.

Ce n’est pas la première fois que les syndicats instrumentalisent les élèves pour faire aboutir leurs revendications.

Le procédé est, non seulement, contestable, mais présentent des risques. Les élèves ignorent tout des discussions actuellement en cours entre les représentants syndicaux et le gouvernement. Les professeurs leur donne une version biaisé de la réalité laissent supposer que la crise est imputable à l’Etat. 

La réalité est évidemment différente. Le ministère de l’enseignement a accordé pour 3 milliards de primes ; les syndicats réclament plus, notamment une hausse des salaires de … 40% !

Le Togo n’étant pas le Qatar, son budget ne lui permet pas de répondre favorablement aux demande de cette catégorie de fonctionnaires.