Éducation

Interpellation d’un syndicaliste étudiant

Adou Sébou (photo), à la tête d’une organisation estudiantine, le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET), a été interpellé mardi en compagnie de plusieurs étudiants alors qu’il s’apprêtait à tenir une assemblée générale sur le campus de l’université de Lomé, fermé depuis quelques jours.

Après avoir signé début décembre l’accord avec le gouvernement sur le régime des bourses et s’en être d’ailleurs félicité « quoi qu’incomplet », Adou Sébou a fait machine arrière sous la pression de ses camarades et peut-être de certains responsables politiques de l’opposition.

Son syndicat entretient depuis lors un climat de tension.

Le nouveau système d’octroi des bourses, qui suscite la contestation et a provoqué une vague de violence récemment, repose désormais sur l’assiduité et le mérite. Elles ne seront plus accordées systématiquement à la totalité des 60.000 étudiants du Togo. 

En outre, le gouvernement a débuté, il y a quelques jours, le versement de la prime d’équipement de 15.000 Fcfa.

Certains étudiants réclament cependant le rétablissement des bourses pour la totalité des inscrits en première année d’université ; ce qu’on appelle l’allocation de secours.

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