La Cédéao ne cesse de parler d’union et d’intégration. Dans la réalité, on en est encore très loin.
Il suffit de prendre l’exemple des diplômes universitaires. Un étudiant togolais aura le plus grand mal a obtenir une reconnaissance ou une équivalence en Côte d’Ivoire, au Sénégal ou au Mali.
Les ministres de l’Enseignement supérieur de la Cédéao (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, 15 pays), tentent depuis vendredi à Lomé de parvenir à un cadre harmonisé.
‘Nos Etats sont engagés dans un processus de modernisation et d’intégration. L’éducation doit faire partie intégrante du projet’, explique Octave Nicoué Broohm, le ministre togolais de l’enseignement supérieur.
La Cédéao devra surmonter un certain nombre de difficultés liées au niveau des universités des pays membres. Certains établissements considèrent à tort ou à raison, qu’une formation est plus qualifiante dans un pays que dans un autre, d’ou la difficulté d’octroyer des reconnaissances automatiques.
Un accord de l’organisation pourrait faciliter la mobilité des diplômés à la recherche d’un emploi.