Certains enseignants de l'Université de Lomé (UL) ont décidé d’entamer une grève du 4 au 9 juin pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Mais ce mouvement est loin de faire l’unanimité.
Le syndicat national des enseignants du supérieur (SNES) le juge même illégal au moment où se déroulent des discussions qui ont déjà porté leurs fruits.
Essohana Batchana, le secrétaire général du SNES, rappelle que sur les principales revendications, satisfaction a été donnée. L’Etat a déboursé 15 milliards de Fcfa pour la revalorisation des salaires et les indemnités. Le reste sera intégré au budget 2019.
‘Sur ces questions, il n’y a plus raison d’entrer en grève, nous avons eu ce que nous demandions. Sur les autres points, le gouvernement n’a pas non plus dit non’, a indiqué Essohana Batchana.