La conférence sur le climat (COP21) qui se déroule au Bourget est censée produire un pacte universel contre le réchauffement climatique. Les délégations doivent se mettre d’accord sur un texte final d’ici jeudi après-midi. La délégation togolaise bataille ferme pour parvenir à un texte qui prenne en compte les besoins des pays africains en matière de protection de l’environnement.
Mais là où le bas blesse jusqu’à présent est le montant de l’aide financière qui pourrait être accordée par les pays développés et émergents aux Etats africains.
En 2009, les pays riches ont promis de verser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement.
Ces derniers veulent que l'enveloppe augmente après 2020, pour financer leurs énergies propres mais aussi les mesures d'adaptation aux effets du réchauffement (digues, alerte météo, semences résistantes...), et soulignent l'importance des fonds publics, plus prévisibles. Un équilibre entre ces deux postes de dépenses semble acquis.
Mais les pays industrialisés ne veulent plus être seuls à payer et demandent une contribution aux pays comme la Chine, la Corée du sud, Singapour, les riches pays pétroliers...
Une formule propose que toutes les parties mettent à la main au portefeuille mais que les pays développés soient moteurs. Une autre ne demande des efforts qu'aux pays du Nord.
Rien n’est donc réglé pour le moment.