L’Union européenne a annoncé jeudi le financement de la seconde phase du projet de réduction des risques environnementaux et sanitaires liés à l’activité des vendeurs d’eau de forage de la ville de Lomé. Le montant est significatif : 328 millions de Fcfa.
L’objectif est de contribuer au renforcement des capacités des opérateurs informels pour un service de qualité pour la fourniture d’une eau potable, l’assainissement et la protection de la nappe phréatique.
Près de 14.000 forages privés ont été recensés dans la capitale et la banlieue. La plupart ne respectent pas les normes d’hygiène.
'Les analyses physico-chimiques indiquent que 36% de des forages subissent une contamination d’origine fécale et qu’au-delà de la sensibilisation et le traitement de ces eaux, il y a lieu de s’attaquer au mal par la racine’, a expliqué Nicolas Berlanga-Martinez, l’ambassadeur européen au Togo.
Le programme sera exécuté par l’Agence Eau et Assainissement pour l’Afrique, bureau Togo (EAA-Togo) sur une durée de 4 ans en partenariat avec les experts du ministère de l’Hydraulique.