Environnement

Comment s'attaquer sérieusement à la pollution automobile ?

Un parc automobile hors-normes

L’impact environnemental du transport routier est important, mais la pollution industrielle est encore plus préoccupante. 

Au Togo, la situation est un peu différente. Le pays ne possède pas de grands complexes chimiques ou d’activités polluantes.

Le problème N°1 est donc celui des gaz d’échappement qui représente plus de 60% de la source de pollution.

Grâce à des améliorations techniques, les voitures polluent moins qu'avant. Mais elles rejettent toujours du dioxyde de carbone, un gaz connu pour aggraver l'effet de serre. 

Face à cette menace, les autorités ont lancé vendredi le projet ‘Transport durable à faible émission’. La priorité sera de faire un inventaire des voitures circulant au Togo avant d’envisager des mesures.

Et c’est là que les difficultés commencent. La quasi-totalité du parc automobile, des camions et des bus, est constitué de véhicules d’occasion achetés à des revendeurs au port de Lomé et de Cotonou avec une moyenne d’âge de 10 ans et parfois bien plus. Le parc automobile est technologiquement dépassé et archi-polluant.

Dans ce contexte quelles mesures les pouvoirs publics peuvent-ils prendre ?

Au Maroc, les véhicules de plus de 5 ans sont interdits à l’importation ; l'Inde a interdit en début de semaine la vente de plus de 800.000 nouvelles voitures ne respectant les normes d'émissions polluantes.

Interdire les véhicules sales au Togo reviendrait à se séparer de la quasi-totalité du parc automobile. 

Une solution médiane devra être trouvée.

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