Face aux pressions majeures auxquelles sont soumis les écosystèmes (changement climatique, érosion de la biodiversité, métropolisation, artificialisation des sols, etc.), la question de leur devenir et de leur protection est posée sur le moyen et long terme, en particulier dans les projets d’aménagement et de développement.
Raison pour laquelle les experts de l’Union internationale pour la conservation de la nature et ceux de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) ont décidé de mettre en place un mécanisme régional de concertation.
Une réunion s’est ouverte vendredi à Lomé.
L’objectif est multiple, renforcer la coopération sous régionale en matière de gestion intégrée des écosystèmes, préparer un plan d’actions régional de gestion intégrée des écosystèmes en Afrique de l’Ouest sous l’égide de la Cédéao, évaluer à juste valeur (écologique, économique, sociale, culturelle, etc.), la contribution des écosystèmes à l’économie nationale, développer des programmes de recherche opérationnelle pour améliorer les connaissances sur les biens et services éco systémiques, enfin mettre en place une plate-forme d’échange entre les experts pour un meilleur partage des expériences sur l’approche par écosystème.
Le ministre de l’Environnement, André Johnson, a rappelé les efforts menés par le Togo en matière de conservation des ressources biologiques.
La conservation de la biodiversité, l’utilisation durable des espèces et des milieux naturels, l’accès et le partage juste et équitable des bénéfices issus de l’utilisation des ressources génétiques est au cœur d’une nouvelle approche pour valoriser les écosystèmes.