Environnement

Ecouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe

André Johnson

Le secteur forestier participe de manière significative au développement, mais sa contribution reste une nébuleuse, estime un rapport commandité par le ministère de l’Environnement. 

Le but du rapport est de pouvoir évaluer les différentes formes d’exploitation des ressources, le bois d’œuvre et bois de service, le bois d’énergie, la sylviculture, les produits forestiers non ligneux (PNFL), l’écotourisme et les services environnementaux). Les activités liées à la forêt sont nombreuses et génèrent des revenus dont il s’avère très difficile de connaître les rentrées pour l’Etat. Idem pour les emplois directs et indirects créés. Le document prend aussi en compte les pratiques illégales.

Cette étude va permettre d’y voir un peu plus clair. Elle est également très utile pour la poursuite du programme REDD+.

La réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation (REDD+) est une proposition de mécanisme d’atténuation du changement climatique qui doit permettre de réduire les émissions des gaz à effet de serre en payant les pays en voie de développement pour qu’ils cessent d’abattre leurs forêts. 

La destruction de la forêt tropicale est à l’origine de à 7à 12% des émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines, une proportion plus élevée que celle provenant des voitures, des poids lourds, de la marine, des avions et des trains du monde entier. 

Le REDD+ est une façon appropriée de protéger les forêts et la biodiversité et de ralentir le changement climatique.

La Banque mondiale (via le Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier) soutient cette initiative dont profite le Togo depuis 2016. Elle est exécutée sur 4 ans à hauteur de près de 4 millions de dollars.

‘Malgré sa superficie limitée, le Togo est un important réservoir de biodiversité et abrite divers écosystème allant de la savane au nord aux forêts tropicales au sud-ouest en passant les mangroves et les riches écosystèmes côtiers et marins de la bande côtière’, rappelle André Johnson, le ministre de l’Environnement.

Une connaissance très précise du secteur est donc indispensable. 

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