
Une mission de la Banque africaine de développement (BAD) est actuellement au Togo dans le cadre de l’élaboration du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou et de la protection de la côte menacée par l’érosion.
L’équipe d’experts conduite par Lydie Ehouman, économiste principale en charge des transports, doit évaluer l’appui à apporter au gouvernement qui est engagée dans la lutte contre l’érosion côtière.
D’ici une quinzaine d’années, si rien n’est fait, tous les villages situés le long de la côte auront disparu, ainsi que les routes. L’érosion avale des dizaines de mètres du littoral et malgré les épis et les protections, les fortes marées rongent les terres et menacent les habitations.
Le Togo est confronté à un régime déficitaire du sédiment. Il n’y a plus suffisamment de sable pour que les flots des vagues puissent faire de la compensation, ce qui laisse libre cours à l’érosion explique le géomorphologue Blim Adoté Blivi.
Cette question avait été abordée par le président Faure Gnassingbé à l’occasion de la COP21 en décembre dernier à Paris.
Le pays peut compter sur le soutien de la Banque mondiale, mais ce n’est pas suffisant.
Avec une façade maritime de 50 km environ, le Togo fait partie des pays dont la position géographique offre des atouts favorables au développement socio-économique, mais l’océan attaque inexorablement la côte.
Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.
Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.