A l’horizon 2030, le Togo espère être en mesure de restaurer au moins 80% des terres dégradées. La préservation des écosystèmes terrestres et aquatiques est une priorité pour le ministre de l’Environnement, André Johnson.
Un programme des cibles nationales a été présenté jeudi à Lomé.
La dégradation des terres a pour origine l’infertilité des sols, l’érosion hydrique, éolienne et surtout côtière.
Il faut naturellement ajouter la main de l’homme et ses mauvaises pratiques en matière agricole, de pâturage non contrôlé ou d’exploitations minières non conformes.
Les mesures préconisées prévoient l’aménagement des zones forestières afin d’accroitre leur productivité et leur capacité de stockage en carbone, le reboisement et la conservation de la biodiversité,
Cette politique nécessite d’importants moyens financiers. Le gouvernement compte demander l’aide des partenaires traditionnels.