Environnement

Protocole de Kyoto : acte II

Négociateurs et ministres du monde entier accéléraient vendredi leurs efforts à Doha, au dernier jour de la conférence de l'ONU sur la lutte contre le réchauffement. Ils tentaient d'arracher un accord sur les sujets toujours disputés de Kyoto 2 et l'aide financière aux pays du Sud.

Les négociations, rassemblant plus de 190 pays dont le Togo, et lancées le 26 novembre, doivent s'achever tard dans la nuit et donner naissance à l'acte II du protocole de Kyoto, à la portée essentiellement symbolique.

Il s'agit du seul outil engageant les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), à l'exception notable des Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié.

Kyoto 2 ne concernera que l'Union européenne et l'Australie après le désistement du Japon, de la Russie et du Canada, soit uniquement 15% des GES globaux. Mais les pays du Sud y tiennent au nom de la "responsabilité historique" du Nord dans le dérèglement climatique.

Certains points étaient toujours âprement discutés, comme l'avenir du surplus de quotas d'émissions de GES hérités de Kyoto 1, qui s'achève fin décembre.

Les pays en développement, AOSIS en tête, exigent que leur quantité soit considérablement réduite, avançant que ces crédits ne permettent de réduire les GES que sur le papier.

L'autre grand dossier épineux est celui de l'aide que les pays du Sud attendent des pays développés pour faire face au réchauffement, soit 60 milliards de dollars d'ici 2015, pour assurer une transition entre l'aide d'urgence de 30 milliards pour 2010-2012, et la promesse des 100 milliards par an d'ici 2020.

Or, les Etats-Unis, l'UE, à l'exception de certains Etats membres, ou encore le Japon ne semblent pas disposés à proposer de chiffres.

Une forte délégation togolaise est présente à Doha ; à sa tête Dédé Ahoéfa Ekoué, la ministre de l’Environnement.

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