Un groupe de manifestants, munis d’armes blanches, ont attaqués samedi le commissariat de police de la ville de Niamtougou (Nord du Togo) qui a été totalement mis à sac. Ces personnes entendaient protester contre l’interpellation mercredi de Tadouna Apéta, un professeur de philosophie. Ce dernier n’avait pas voulu respecter l’interdiction temporaire de circulation au moment du passage du cortège présidentiel et s’était violemment opposé aux policiers.
L’individu avait été interpellé, gardé à vue, puis déféré dans le cadre d’une procédure judiciaire engagée pour violences sur un représentant de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions.
Tadouna Apéta a été remis en liberté samedi et a pu regagner son domicile.
Voici le communiqué publié dimanche par le gouvernement
Dans la journée du mercredi 8 mai 2013 aux environs de 9h, alors que le cortège présidentiel s’ébranlait vers l’aéroport international de Niamtougou, le nommé Tadouna Apéta, enseignant de philosophie de son état, a tenté de traverser la voie, en violation des mesures sécuritaires d’usage. Suite à son refus d’obtempérer, une vive altercation a opposé l’intéressé aux agents des forces de sécurité présents sur les lieux et qui lui intimaient l’ordre de respecter les consignes sécuritaires.
Après le passage du convoi présidentiel, le sieur Tadouna Apéta a été interpellé, gardé à vue, puis déféré dans le cadre d’une procédure judiciaire engagée pour violences sur un représentant de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions.
Malheureusement, suite à ce déferrement, un groupe de manifestants munis d’armes blanches diverses, se sont attaqués le samedi 11 mai 2013 au commissariat de police de la ville de Niamtougou qui a été totalement mis à sac. Grâce à l’intervention des forces de l’ordre venues en renfort, le calme a été restauré en fin de journée.
Toutefois, on dénombre des dégâts matériels très importants et une trentaine de blessés au sein des forces de sécurité dont un grièvement, actuellement en réanimation au CHU de Kara.
Il faut noter que Monsieur Tadouna Apéta a été remis en liberté dès hier samedi 11 mai 2013 et a pu regagner ses foyers.
C’est le lieu de rappeler les uns et les autres à la retenue, au civisme et en particulier à la nécessité de se conformer en toutes circonstances aux dispositions prévues par les lois et règlements en vue d’assurer l’ordre public ainsi que et la sécurité de tous les citoyens.
Fait à Lomé le 12 mai 2013
Le Gouvernement