Depuis quelques jours, fidèles à leurs vieilles habitudes, des journaux privés colportent une rumeur selon laquelle les Douanes togolaises auraient imposé une taxe supplémentaire sur les véhicules importés - on parle de 200.000 Fcfa – et d’autres marchandises qui viendrait s’ajouter à celles existantes. Une sorte de racket organisé dénoncé par des transitaires dont l’identité n’est toutefois pas révélée dans les articles publiés.
Des allégations qui font bondir Abli Bidamon, le directeur des Douanes.
« Les Douanes sont un démembrement de l’Etat, croyez-vous que l’on va s’amuser à ajouter des taxes pirates sur les marchandises », explique-t-il depuis Bruxelles où il participe à un congrès.
« Si de tels faits se sont produits, que les déclarants en douane, cités par les journaux, apportent la preuve. Ils doivent disposer de toutes les pièces comptables », ajoute M. Bidamon.